Semaine 43-2014

Une citation

« En fait, les malentendus n’existeraient pas, s’il n’y avait pas tant de malentendants. »

G. Lacroix

 

Une image

Oursin vert
Oursin vert (Crozon, février 2007)

 

L’Oursin vert (Psammechinus miliaris) appartient au groupe des Échinodermes et plus particulièrement aux Échinides. Il s’agit d’un représentant de la famille des Paréchinidés.

Espèce marine, elle est présente depuis la zone de balancement des marées, alternativement immergée et émergée par la marée, jusqu’à une profondeur d’environ 100 m.
Elle fréquente les milieux rocheux, évoluant sous les pierres et dans les anfractuosités, mais également les milieux meubles grossiers voire les herbiers.

 

L’Oursin vert est identifié à sa forme, ses dimensions et ses couleurs.

Globalement sphérique, il est aplati dans ses parties supérieure et inférieure. Son diamètre moyen est de l’ordre de 35 mm, mais il peut atteindre 60 mm.
La bouche est située au contact du substrat, sur la face inférieure qualifiée d’orale, tandis que l’anus est localisé à l’opposé, sur la face supérieure dite aborale.

L’animal porte des piquants d’une longueur de 15 mm environ, relativement robustes. De couleur majoritairement verte, ils possèdent une pointe violette caractéristique.
Mus par des muscles, ils permettent le déplacement et le creusement d’une loge dans le substrat, où l’individu séjourne.
Il présente également des expansions souples terminées par des ventouses, les pieds ambulacraires. Ils contribuent à l’adhérence au substrat et au déplacement, mais aussi à la fixation de divers débris à la surface du corps.

 

L’Oursin vert a un régime alimentaire diversifié et peut être qualifié d’omnivore.

Se nourrissant principalement de Laminaires et de Zostères, il mange également des animaux vivant fixés à la surface du substrat comme des Spongiaires, des Cnidaires, des Balanes, voire de petits Mollusques bivalves, des vers etc.
Il ingère par ailleurs des cadavres d’origines diverses.

Il broute ses aliments à l’aide des dents qui ornent sa bouche, détachant de petites particules qu’il avale ensuite.

 

L’espèce est gonochorique : elle est représentée par des individus mâles, à l’origine de spermatozoïdes, et des individus femelles, produisant des ovules.

La reproduction intervient généralement au printemps et en été, mais dans certaines conditions elle peut débuter dès la fin de l’hiver ou se poursuivre jusqu’au début de l’automne.

Mâles et femelles libèrent leurs gamètes dans l’eau de mer où se déroule la fécondation.

Le développement embryonnaire conduit à la libération d’une larve planctonique à la faveur de l’éclosion, dix à quinze heures après la fécondation.
De type échinoplutéus, elle vit dans la colonne d’eau pendant un à deux mois avant de gagner le substrat.
Elle connaît alors une métamorphose la transformant en un individu juvénile, semblable à l’adulte en termes d’organisation et de mode de vie.

La maturité sexuelle est atteinte après un an, et la durée de vie est comprise entre 5 et 10 ans.

 

Pour en savoir plus, consulter :

le site Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et de la flore subaquatiques – Fédération française d’études et de sports sous-marins – adresse : http://doris.ffessm.fr)

et notamment

la fiche MARAN Vincent, ZIEMSKI Frédéric, in : DORIS, 17/4/2014 : Psammechinus miliaris (P.L.S. Müller, 1771) (adresse : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=133)

le site Marlin (The marine life information network – en anglais – adresse http://www.marlin.ac.uk)