Semaine 23-2015

Une citation

« J’adore parler de rien c’est le seul domaine où j’ai de vagues connaissances. »

O. Wilde

 

Une image

Coquille Saint-Jacques
Coquille Saint-Jacques (Carantec, février 2011)

 

La Coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) est un animal marin appartenant au groupe des Mollusques et plus précisément aux Bivalves ou Lamellibranches. Il y représente la famille des Pectinidés.

Cette espèce est rencontrée dans la partie basse de la zone intertidale, alternativement couverte et découverte par la marée, jusqu’à une profondeur de 150 mètres environ. Elle affectionne particulièrement les profondeurs comprises entre 20 et 50 mètres.
Elle fréquente les fonds meubles, de sable ou de gravier mais plus rarement de vase.

 

La Coquille Saint-Jacques est aisément identifiée aux caractéristiques de sa coquille.

Son diamètre est de l’ordre de 100 à 150 mm.

Elle est constituée de deux valves de formes différentes, et est en conséquence qualifiée d’inéquivalve. En l’occurrence, la valve gauche est plate alors que la valve droite est creuse, l’animal se tenant le plus souvent valve gauche orientée vers le haut et valve droite du côté du fond.
Les valves sont en revanche symétriques et dites équilatérales. Elles possèdent un plan de symétrie de part et d’autre duquel les deux moitiés sont identiques et l’image l’une de l’autre dans un miroir. Elles présentent en particulier deux expansions latérales au niveau de la charnière, appelées oreilles, semblables l’une à l’autre.

Des côtes épaisses rayonnent depuis le sommet de la coquille. Au nombre d’une quinzaine environ, elles sont de forme arrondie.
Des stries d’accroissement concentriques sont également visibles, marquant la croissance de la coquille.

La face externe de la valve gauche est de couleur rose clair à brun rouge, alors que la face interne de la valve droite est claire, jaunâtre ou brunâtre, généralement maculée de taches ou ornée de stries foncées.

La valve gauche est souvent un support de fixation pour d’autres organismes, algues ou animaux comme les Bryozoaires, qualifiés d’épibiontes.

 

À l’instar des autres Mollusques bivalves, la Coquille Saint-Jacques se nourrit des particules en suspension dans l’eau de mer composant le plancton.

Elle effectue une filtration de l’eau de mer à travers ses branchies, retenant les particules alimentaires appartenant notamment au phytoplancton mais aussi des bactéries.

Le courant d’eau traversant les branchies est généré par le battement des cils qui les recouvrent, de même que la déviation des particules en suspension. Celles-ci se trouvent agglomérées dans un mucus avant d’être acheminées vers la bouche. Elles sont ensuite ingérées ou évacuées, le tri étant effectué par les palpes labiaux associés à cet orifice.

En raison de ce mode de prise alimentaire, l’animal est qualifié de microphage filtreur ou suspensivore.

 

Pour en savoir plus, consulter :

le site Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et de la flore subaquatiques – Fédération française d’études et de sports sous-marins – adresse : http://doris.ffessm.fr)

et notamment

la fiche ADER Denis, DUMAS Jacques, HUET Sylvie, in : DORIS, 29/9/2014 : Pecten maximus (Linnaeus, 1758) (adresse : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=655)

le site Marlin (The marine life information network – en anglais – adresse http://www.marlin.ac.uk)