Une citation
« L’arbre de la tristesse, ne le plante pas dans ton cœur. Relis chaque matin le livre de la joie. »
O. Khayyâm
Une image
Le Robert-le-diable (Polygonia c-album) est un Papillon de la famille des Nymphalidés.
Il est présent dès les premiers beaux jours du printemps dans les chemins, les clairières et à la lisière des bois, mais aussi dans les prairies, les haies et les jardins arborés.
Le Robert-le-diable est aisément identifié aux caractéristiques de ses ailes.
Leurs bords sont dentelés voire profondément échancrés, et leur face supérieure est parsemée de taches sombres (brunes et noires) et claires (jaunâtres) sur un fond de couleur fauve.
Leur face inférieure est brune, verte, et marbrée. Cette ornementation, associée aux bords découpés, assure le camouflage du Papillon lorsqu’il est au repos, posé les ailes relevées et appliquées les unes contre les autres. Il évoque alors une feuille morte.
Les ailes postérieures portent toutefois un C blanc sur leur face inférieure, caractéristique de l’espèce.
Les individus observés au printemps sont des adultes ayant passé l’hiver, dans des buissons denses, des fossés ou des bâtiments abrités du froid.
La première période de reproduction intervient en mai-juin.
Les œufs sont pondus isolément ou en petits groupes sur la face supérieure des feuilles des plantes hôtes.
L’éclosion libère des chenilles de couleurs noire, brune et blanche, hérissées d’expansions pointues et ramifiées, oranges.
Solitaires, elles se fixent sous les feuilles des plantes hôtes avant de se transformer en chrysalides.
Des adultes en émergent en juin. Ils constituent la première génération et sont généralement plus clairs que les adultes observés au printemps, sur leur face supérieure comme sur leur face inférieure.
Une seconde période de reproduction intervient en juillet et août, aboutissant à une seconde génération d’adultes observés à l’automne et hivernant pendant la mauvaise saison.
Au printemps, à la sortie de l’hiver, le Robert-le-diable butine fréquemment les chatons de saule.
La chenille se nourrit pour sa part de feuilles d’orties, de groseillier et de houblon mais aussi de jeunes pousses de saule, de chèvrefeuille, de noisetier…
Pour en savoir plus sur le cycle de développement des Papillons, consulter la page Dans l’intimité des Papillons
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