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« Notre plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de nous relever après chaque chute. »
Confucius
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L’image de la semaine 26-2018 provient de l’observation d’une coupe histologique à l’objectif x4 du microscope photonique.
Elle comporte deux structures majeures isolées l’une de l’autre par un espace semblant vide.
La structure supérieure apparaît formée de trois régions superposées :
• la zone la plus externe semble striée perpendiculairement à sa surface ;
• la zone intermédiaire est de même striée, mais parallèlement à sa surface ;
• la zone profonde est formée d’unités triangulaires superposées.
La structure inférieure, délimitant une lumière, est constituée :
• d’une enveloppe externe hétérogène et granuleuse comprenant des structures circulaires ou ovales à paroi fine et contenu également hétérogène ;
• de deux fines tuniques fibreuses entre lesquelles des unités étroites et uniformément colorées sont présentes ;
• d’une tunique formant localement des sinuosités mais globalement uniforme et striée perpendiculairement à sa surface.
L’ensemble forme un vaste creux s’enfonçant dans la lumière qu’il borde.
L’organisation de la structure supérieure est caractéristique de la paroi du corps du Lombric, également appelé Ver de terre. Elle est décrite dans les articles des semaines 23-2018 et 24-2018 de Codex virtualis.
Elle comprend du côté externe un épithélium simple et prismatique recouvert d’une fine cuticule, correspondant à l’épiderme du tégument. Deux types de cellules le constituent, les cellules de revêtement et les cellules glandulaires muqueuses.
Sous l’épiderme, deux tuniques de fibres musculaires lisses sont présentes, circulaire et longitudinale.
La structure inférieure correspond à une paroi bordant une lumière. Il s’agit vraisemblablement d’un organe tubuleux coupé transversalement.
Au contact de la lumière, la tunique continue et uniforme développement quelques replis est un épithélium. Relativement peu épais, il est formé d’une unique couche de cellules plus hautes que larges, qui déterminent un épithélium simple et prismatique.
Il repose sur une fine tunique de tissu conjonctif fibreux dans laquelle courent de nombreux vaisseaux sanguins, entourée de quelques fibres musculaires lisses.
L’enveloppe externe hétérogène apparaît granuleuse. Elle est constituée de cellules volumineuses, accolées à la périphérie de la paroi de l’organe, les chloragocytes ou cellules chloragogènes. Les structures circulaires ou ovales qui y sont présentes correspondent à des vaisseaux sanguins, dorsal et transversal.
L’agencement ainsi décrit correspond au tube digestif du Lombric, et plus précisément à la région de l’intestin. L’organisation de sa paroi est présentée dans l’article de la semaine 25-2018.
La paroi intestinale développe un profond repli dans la lumière, appelé typhlosole. Il contribue à augmenter la surface de contact entre le contenu de la lumière et l’épithélium digestif, et ainsi favorise les échanges trans-épithéliaux.
La paroi corporelle et la paroi digestive sont deux structures longitudinales, présentes sur tout la longueur du corps du Lombric.
Dans chaque segment, elles sont isolées l’une de l’autre par une vaste cavité remplie de liquide, appelée cavité cœlomique. Elle est délimitée par deux fines enveloppes portant les noms de somatopleure, du côté de la musculature pariétale, et de splanchnopleure du côté du tube digestif.
Pour en savoir plus, consulter :
• les pages Premiers pas histologiques de Codex virtualis (adresse : http://codexvirtualis.fr/codex/de-lorganisation-interne/premiers-pas-histologiques)
• Burkitt H.G., Young B., Heath J.W., 1993 – Histologie fonctionnelle Wheater. Arnette, 408p. Paris
• Heusser S., Dupuy H.G., 2015 – Atlas biologie animale. Dunod, 220p. Paris
• Leake L. D., 1975 – Comparative histology, an introduction to the microscopic structure of animals. Academic press, 738p. London, New York, San Francisco