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« Durant les temps difficiles, on doit montrer sa force de caractère. »
Proverbe hindou
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L’image de la semaine 31-2018 résulte de l’observation d’une coupe histologique à l’objectif x20 du microscope photonique.
Elle comporte une lumière en haut à droite, bordée par une paroi en arc de cercle, suggérant qu’elle correspond à une section transversale confectionnée dans un organe tubuleux.
La paroi de l’organe est composite : elle comprend une tunique interne dense, entourée d’une enveloppe fibreuse également dense contenant de vastes lacunes uniformément colorées. Une tunique comportant d’importants espaces délimités par de fines cloisons est présente autour.
Au contact de la lumière, la tunique dense apparaît constituée d’étroites et longues unités allongées perpendiculairement à l’interface. Elles sont jointives, contiennent une structure ovale étroite, et leur apex est irrégulier. Elles constituent un épithélium simple et prismatique portant une ciliature. Il forme quelques replis et creux.
Le tissu sous-jacent est fibreux et contient quelques unités ovales intensément colorées. Il correspond à un tissu conjonctif fibreux dans lequel des cellules sont dispersées, isolées par un matériel extracellulaire fibreux.
Dans la profondeur, il comporte de vastes espaces délimités par un fin filet cellulaire et dont le contenu est uniformément et intensément coloré. Ce sont des vaisseaux sanguins de diamètre important mais à paroi fine.
L’enveloppe périphérique comporte de fines cloisons formées d’une structure fibreuse de part et d’autre de laquelle des renflements de petite taille sont présents, reliés par des lisérés uniformes.
La structure fibreuse correspond à du tissu conjonctif fibreux et les couches de part et d’autre à des épithéliums simples et pavimenteux. Il s’agit en fait de cellules glandulaires soutenues par du tissu conjonctif et bordant une large lumière. Les cloisons étant parallèles, elles déterminent des glandes tubuleuses qualifiées de lamellaires en relation avec la faible épaisseur des épithéliums glandulaires et des cloisons.
La présence de vaisseaux contenant un liquide dépourvu de cellules suggère que l’organe décrit provient d’un animal non Vertébré. L’épithélium simple et prismatique, cilié, laisse à penser qu’il appartient au tube digestif.
Il s’agit en l’occurrence d’une section d’œsophage de Lombric, Annélide oligochète, qui a fait l’objet de l’article de la semaine 30-2018 de Codex virtualis.
Le Lombric est un animal se nourrissant de particules organiques de petites dimensions par rapport à sa taille, présentes dans le sol. Il pratique la microphagie. Il obtient sa nourriture en ingérant la terre, il est en conséquence qualifié de géophage. Les particules étant déposées dans le sol, il est également qualifié de dépositivore.
Pour en savoir plus, consulter :
• les pages Premiers pas histologiques de Codex virtualis (adresse : http://codexvirtualis.fr/codex/de-lorganisation-interne/premiers-pas-histologiques)
• Burkitt H.G., Young B., Heath J.W., 1993 – Histologie fonctionnelle Wheater. Arnette, 408p. Paris
• Heusser S., Dupuy H.G., 2015 – Atlas biologie animale. Dunod, 220p. Paris
• Leake L. D., 1975 – Comparative histology, an introduction to the microscopic structure of animals. Academic press, 738p. London, New York, San Francisco