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“L’insulte est souvent l’argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire.”
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L’image de la semaine 32-2018 provient de l’observation d’une coupe histologique à l’objectif x20 du microscope photonique.
Elle comporte une lumière située en bas à droite, bordée par une structure formant des creux et des plis et constituée de deux tuniques peu distinctes.
Autour, de vastes espaces sont délimités par de fines cloisons. L’une d’entre elles contient un renflement dans lequel des unités colorées boursouflées sont présentes.
La présence de la lumière, délimitée par une épaisse structure en arc de cercle suggère que l’organe coupé est de forme tubuleuse.
Au contact de la lumière, une première tunique apparaît striée selon les rayons du tube. Elle est entourée d’une tunique fibreuse dans laquelle quelques masses homogènes sont présentes.
La tunique striée correspond à un épithélium simple et prismatique, formé de cellules accolées plus hautes que larges. Elles portent une ciliature apicale hétérogène.
L’épithélium repose sur du tissu conjonctif fibreux dense à la base duquel de vastes espaces sanguins sont visibles.
L’essentiel de la paroi est constitué de fines cloisons délimitant de vastes espaces dans lesquels quelques inclusions sont présentes.
Les cloisons sont formées d’une bande fibreuse centrale, portant de part et d’autre une fine tunique présentant des renflements réguliers. Ils correspondent aux noyaux de cellules épithéliales pavimenteuses, qui reposent sur du tissu conjonctif fibreux.
Ce dernier renferme parfois de volumineuses sphérules colorées et semblant boursouflées. Il s’agit de concrétions de carbonate de calcium.
Une telle organisation est caractéristique de l’œsophage du Lombric, Annélide oligochète communément appelé Ver de terre.
La structure générale de l’organe est décrite dans l’article de la semaine 30-2018 de Codex virtualis, et celle de la muqueuse, formée de l’épithélium et du tissu conjonctif sous-jacent, dans l’article de la semaine 31-2018.
Autour de l’épithélium et du tissu conjonctif associé, la plus grande partie de la paroi est représentée par des glandes calcarifères en lamelles, comportant de vastes lumières bordées par des épithéliums pavimenteux reposant sur du tissu conjonctif fibreux. Les cloisons observées sont constituées des épithéliums de deux glandes voisines et du tissu conjonctif les soutenant.
Les concrétions de carbonate de calcium sont produites par les glandes et déversées dans la lumière de l’œsophage. Elles contribueraient au maintien de l’équilibre acido-basique, assurant le stockage de dioxyde de carbone, et de la concentration osmotique du milieu intérieur du Lombric. Elles joueraient également le rôle de réserve de calcium et permettraient de neutraliser l’acidité de l’humus ingéré.
Pour en savoir plus, consulter :
• les pages Premiers pas histologiques de Codex virtualis (adresse : http://codexvirtualis.fr/codex/de-lorganisation-interne/premiers-pas-histologiques)
• Burkitt H.G., Young B., Heath J.W., 1993 – Histologie fonctionnelle Wheater. Arnette, 408p. Paris
• Heusser S., Dupuy H.G., 2015 – Atlas biologie animale. Dunod, 220p. Paris
• Leake L. D., 1975 – Comparative histology, an introduction to the microscopic structure of animals. Academic press, 738p. London, New York, San Francisco