Semaine 25-2014

Une citation

« On souhaite la paresse d’un méchant et le silence d’un sot. »

N. de Chamfort

 

Une image

Oeillet de mer
Œillet de mer (Crozon, février 2007)

 

L’Œillet de mer (Metridium senile) est un Cnidaire du groupe des Anthozoaires (Anémones de mer et Coraux) et de la famille des Metridiidés.

Cet animal marin est présent depuis la zone intertidale (de balancement des marées), alternativement couverte et découverte par la mer, jusqu’à environ 100 mètres de profondeur.
Il vit fixé sur des supports divers comme les rochers, les équipements des ports ou encore les objets flottants. Les individus sont fréquemment groupés.

 

L’Œillet de mer est une Anémone de grande taille, dont la hauteur peut atteindre 400 mm pour un diamètre presque équivalent. Elle mesure plus généralement 300 mm de haut.

Il est aisément identifié à sa colonne cylindrique et lisse, à base élargie, surmontée de multiples tentacules, fins et translucides parfois ornés de blanc. Au nombre de plusieurs centaines, une fois déployés ils forment des touffes à l’origine de la dénomination « Anémone plumeuse » qui est parfois employée pour désigner l’espèce.

La couleur de la colonne est homogène. Blanche ou rouge, beige ou orange, elle est quelquefois grise, brune ou verte.

 

L’Œillet de mer est une espèce hermaphrodite, dont les représentants sont successivement de sexe mâle puis de sexe femelle au cours de leur vie.

Les gamètes, spermatozoïdes et ovules, sont libérés en été dans l’eau de mer où a lieu la fécondation.
L’œuf qui en résulte libère à l’éclosion une larve appelée planula. Elle mène une vie planctonique dont la durée varie de un à six mois avant de rejoindre le fond et de se transformer en individu juvénile.

Cet animal est également capable de réaliser une reproduction asexuée, ne faisant intervenir que des multiplications cellulaires.
Diverses modalités semblent intervenir :

la fission binaire, correspondant à une division d’un individu en deux individus fils ;

le bourgeonnement, au cours duquel une excroissance est formée par l’individu parent, puis croît avant de s’isoler ;

la fragmentation, également appelée lacération basale, permettant la formation simultanée de plusieurs individus à partir du parent.

La reproduction asexuée est à l’origine de la formation de groupes d’individus alors que la reproduction sexuée permet la dissémination de l’espèce.

 

Pour en savoir plus, consulter :

le site Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et de la flore subaquatiques – Fédération française d’études et de sports sous-marins – adresse : http://doris.ffessm.fr)

et notamment

la fiche MARAN Vincent, MÜLLER Yves, ZIEMSKI Frédéric, in : DORIS, 17/4/2014 : Metridium senile Linnaeus, 1761 (adresse : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=130)

le site Marlin (The marine life information network – en anglais – adresse http://www.marlin.ac.uk)

la page Metridium senile du site Wikipedia (en anglais – adresse : http://en.wikipedia.org/wiki/Metridium_senile)