Une citation
« L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et le gens sensés pleins de doute. »
B. Russell
Une image
Les Clytres des saules (Clytra laeviscula) sont particulièrement nombreux ce printemps. Ils évoluent sur les feuilles, et parfois les fleurs, des végétaux dont ils nourrissent.
Leur couleur rouge-orange permet de les repérer facilement, tout en constituant un signal d’avertissement aux éventuels prédateurs. En effet, ces animaux contiennent des substances dont le goût est désagréable, qui les rendent immangeables.
La reproduction du Clytre des saules intervient au mois de mai. Après l’accouplement la femelle dépose ses œufs isolément, chacun étant enrobé de produits de sécrétion et d’excréments, à proximité d’une fourmilière.
Découvert par des fourmis, un œuf est emporté dans une fourmilière où il éclot, libérant une larve.
La larve s’alimente de vestiges de nourriture laissés par les fourmis, voire d’œufs et larves de fourmis. Ces dernière récupèrent des matériaux de l’enveloppe que la femelle avait constitué autour de l’œuf.
Après plusieurs mues permettant sa croissance, la larve se transforme en nymphe en automne, dans la partie supérieure de la fourmilière. Au printemps suivant, l’adulte émerge.
La durée du développement varie entre deux et quatre ans.
Pour en savoir plus, consulter la page Clytre à grandes taches (https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/241278) du site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN, https://inpn.mnhn.fr/accueil/index).
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