Semaine 19-2012

Une citation

« Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux. »

Proverbe chinois

 

Une image

Grand Bombyle
Grand Bombyle (Saint-Étienne, avril 2012)

 

Le Grand Bombyle (Bombylius major) est un Insecte curieux.
Pour l’observateur peu attentif, il ressemble à un Bourdon, recouvert d’une toison de soies.
Pourtant, il appartient à l’ordre des Diptères qui regroupe Mouches et Moustiques, et plus précisément à la famille des Bombyliidés.

Il est présent dans des milieux variés, allant des jardins à la lisière des forêts.

 

Le corps du Grand Bombyle a une longueur de 10 mm de long environ, et est recouvert de soies jaunâtres.
Globuleux, il porte ventralement trois paires de longues pattes grêles et dorsalement une paire d’ailes dont les bords antérieurs sont fumés, la seconde étant transformée en balanciers masqués par les soies.

 

Le Grand Bombyle apparaît au printemps, tôt dans la saison.
Il est alors fréquent de le voir butiner les premières fleurs en pratiquant un vol stationnaire.
Adulte, il se nourrit en effet de nectar qu’il aspire à l’aide de sa longue trompe grêle et rigide.

 

Dès les premiers beaux jours, l’adulte émerge de la pupe. C’est sous cette forme que l’espèce passe l’hiver, dans une galerie souterraine.

Après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs dans une galerie souterraine d’Abeille ou de Guêpe solitaire ou dans un habitat exploité par une de ses espèces hôtes. À la différence de l’adulte, la larve est parasite.

Dans la galerie, les œufs éclosent et libèrent des larves dont la forme rappelle celle d’un ver. Elles rampent vers l’entrée du nid où elles se glissent.
Elles demeurent peu actives jusqu’au moment où les larves de l’espèce hôte entament leur transformation en nymphes.
Les larves de Grand Bombyle deviennent alors parasites et se fixent à l’extérieur des nymphes, aspirant leurs fluides corporels.

Elles se transforment ensuite elles-mêmes en nymphes, entrent en vie ralentie et passent
l’hiver, les adultes émergeant des nymphes au printemps suivant.

 

Pour accéder aux images des Mouches et Moustiques des parcs de Gerland et des berges du Rhône

 

Pour en savoir plus, consulter les sites :

le Monde des Insectes (adresse http://aramel.free.fr)

du Muséum d’histoire naturelle de Londres (adresse http://www.nhm.ac.uk) – en anglais

du département de biologie de l’École normale supérieure de Lyon, rubrique Ressources, Biodiversité, Images de la semaine, Semaine 16 (16-04-2012) (adresse http://biologie.ens-lyon.fr)