Semaine 32-2017

Une citation

« Échangez l’une contre l’autre : donnez votre montre et prenez votre temps. »

M. Serres

 

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Quel est cet organe ?
Quel est cet organe ?

 

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L’image de la semaine 32-2017 résulte de l’observation à l’objectif x100 du microscope photonique.

Elle comporte des unités circulaires, ovales ou ramifiées, qui possèdent une paroi relativement épaisse délimitant une lumière, et sont baignées dans un tissu fibreux.

 

Les unités munies d’une lumière centrale sont bordées d’une unique couche de cellules jointives.
Il s’agit vraisemblablement d’un épithélium simple, également qualifié d’unistratifié.
Les cellules qui le constituent sont hautes, allongées perpendiculairement au plan de l’épithélium. Elles possèdent un noyau basal et un cytoplasme abondant dans lequel des amas granuleux sont présents.
Ce phénotype est caractéristique des cellules sécrétrices ou glandulaires. Elles forment ici des unités sécrétrices tubuleuses et ramifiées.
La présence de la lumière suggère que les produits synthétisés par les unités sécrétrices sont libérés à l’extérieur de l’organisme. Ces glandes sont des glandes exocrines tubuleuses ramifiées.
Au regard de la localisation du noyau des cellules et du caractère vacuolisé de leur apex, il est vraisemblable que ces glandes élaborent des sécrétions muqueuses, composées d’eau, d’électrolytes et de glycoprotéines à longues chaînes glucidiques (protéoglycanes). Elles forment un mucus visqueux.

Les unités sécrétrices sont entourées d’un tissu dans lequel des cellules plates de dimension réduite sont présentes. Disjointes, elles sont isolées par un matériel extracellulaire fibreux dans lequel courent des tubes à paroi peu épaisse et contenant des cellules majoritairement dépourvues de noyau. Il s’agit de vaisseaux sanguins capillaires, environnés de tissu conjonctif fibreux.

 

La structure ainsi décrite correspond à la sous-muqueuse du duodénum de Mammifère, en l’occurrence de Rat.
Elle abrite des glandes exocrines tubuleuses ramifiées produisant un mucus basique.
Leur produit de sécrétion est libéré à la surface de l’épithélium de revêtement de l’intestin grêle. Il contribue à la neutralisation du contenu de la lumière, provenant de l’estomac et acide, ainsi qu’à la protection de l’épithélium vis-à-vis des agressions physiques et chimiques.

Leur situation est décrite dans les articles des semaines 27-2017, 30-2017 et 31-2017 de Codex virtualis.

 

Pour en savoir plus, consulter :

les pages Premiers pas histologiques de Codex virtualis (adresse : http://codexvirtualis.fr/codex/de-lorganisation-interne/premiers-pas-histologiques)

Burkitt H.G., Young B., Heath J.W., 1993 – Histologie fonctionnelle Wheater. Arnette, 408p. Paris

Heusser S., Dupuy H.G., 2015 – Atlas biologie animale. Dunod, 220p. Paris