Semaine 13-2014

Une citation

« La fierté est la certitude émotionnelle de sa propre grandeur.
La vanité est la certitude émotionnelle que d’autres perçoivent cette grandeur en nous ou nous l’attribuent. »

F. Pessoa

 

Une image

Actinie commune
Actinie commune (Roscoff, février 2011)

 

L’Actinie commune (Actinia equina) est un représentant du groupe des Cnidaires. Au sein des Anthozoaires, elle appartient à la famille des Actiniidés.

Elle a fait l’objet de l’article de la semaine 12-2014.

 

Lorsqu’elle est hors de l’eau, à marée basse, l’Actinie commune rétracte ses tentacules. Elle ressemble dès lors à une sphère de couleur rouge, ce qui explique le nom vernaculaire de Tomate de mer parfois employé pour la désigner.

Formant une boule et produisant un mucus retenant l’eau, cette espèce est capable de résister à la dessiccation et de survivre à l’émersion.
Elle supporte par ailleurs de fortes variations de salinité et de température.

Ces propriétés lui confèrent une robustesse expliquant sans doute sa large répartition, dans des environnements diversifiés, de même que son abondance.

 

L’Actinie commune est une espèce gonochorique, dans laquelle des individus mâles et des individus femelles peuvent être distingués.

Elle réalise une reproduction uniparentale, chaque individu étant capable de donner naissance à des descendants juvéniles par un processus de bourgeonnement interne.
La nouvelle génération s’installe généralement à proximité des individus parents.
Il s’agit d’une reproduction asexuée impliquant des cellules non sexuelles et des divisions cellulaires conformes (mitoses).

Il est possible que de nouveaux individus soient formés par un phénomène semblable intéressant des cellules sexuelles femelles. Dans ce cas le mode de reproduction est appelé parthénogenèse.

L’Actinie commune semble également effectuer une reproduction sexuée.
Les individus mâles libèrent des spermatozoïdes dans l’eau de mer, ceux-ci réalisent la fécondation des ovules à l’intérieur des individus femelles.
Le développement embryonnaire se déroule au sein de ce dernier. Les larves issues de l’éclosion mèneraient une brève vie libre, planctonique, avant de pénétrer dans une nouvelle Actinie adulte et d’y terminer leur développement post-embryonnaire.
À son terme, des individus juvéniles émergent et se fixent au substrat à côté de l’Actinie mère.

La libération d’individus juvéniles par les individus adultes vaut à l’Actinie commune le qualificatif de vivipare.

 

Pour en savoir plus, consulter :

le site ADW (Animal diversity web, fiche Actinia equina ; adresse : http://animaldiversity.ummz.umich.edu)

le site Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et de la flore subaquatiques – Fédération française d’études et de sports sous-marins – adresse : http://doris.ffessm.fr)

et notamment

la fiche DIDIERLAURENT Sylvie, LE BRIS Sylvain, ALLARD Ginette, LAMARE Véronique, in : DORIS, 9/2/2014 : Actinia equina / schmidti (Linnaeus, 1758) / Monteiro, Sole-Cava & Thorpe, 1997 (adresse : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=127)