Semaine 12-2014

Une citation

« La mort n’est rien pour nous.
Quand nous sommes, la mort n’est pas là.
Et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas. »

Épicure

 

Une image

Actinie commune
Actinie commune (Roscoff, février 2010)

 

L’Actinie commune (Actinia equina) est une Anémone de mer de la famille des Actiniidés. Il s’agit d’un représentant du groupe des Cnidaires, et plus précisément des Anthozoaires.

Elle est présente dans la zone intertidale, alternativement émergée et immergée par la marée, mais est aussi observée jusqu’à des profondeurs de l’ordre de 20 mètres.

Elle est installée en milieu rocheux, par exemple dans les cuvettes et les crevasses, indifférente à l’exposition aux vagues (milieu battu ou milieu calme).

 

L’Actinie commune est aisément identifiée à sa forme, sa taille et sa couleur.

Elle est formée d’une colonne cylindrique dont la hauteur peut atteindre 50 mm pour un diamètre équivalent. Ses dimensions moyennes sont plus modestes, de l’ordre de 30 mm de diamètre et de hauteur.
Elle adhère plus ou moins fortement au rocher par un disque basal évasé, parfois bordé d’un liseré bleu.
À l’opposé, elle possède de multiples tentacules, courts et effilés, disposés en six couronnes concentriques. Au nombre de 192 au maximum, ils entourent un orifice qui fait office à la fois de bouche et d’anus. L’ensemble constitue un disque oral.

La couleur de l’Actinie commune est uniforme. Sa colonne, lisse, est fréquemment rouge, parfois orange, brune, voire verte.
Les tentacules sont légèrement plus clairs.
Des sphérules de couleur bleu clair, brillantes, sont visibles au sommet de la colonne, agencées en un anneau interne. Appelées acrorhages, elles sont riches en cellules urticantes et sont impliquées dans la défense de l’animal.
Le portrait de l’Actinie commune de Codex virtualis représente le sommet de la colonne.

 

L’Actinie commune a un régime alimentaire carnivore : elle se nourrit de proies diverses (poissons, crustacés, organismes planctoniques, voire Moules et Insectes).
Elle en réalise la capture grâce à ses tentacules munis de cellules urticantes assurant l’injection d’un venin paralysant.
Les proies sont alors portées à la bouche par les tentacules, avalées puis digérées. Les égestats sont éliminés par la même voie.

 

Pour en savoir plus, consulter :

le site MarLIN (The marine life information network ; adresse : http://www.marlin.ac.uk)

le site Doris (Données d’observations pour la reconnaissance et l’identification de la faune et de la flore subaquatiques – Fédération française d’études et de sports sous-marins – adresse : http://doris.ffessm.fr)

et notamment

la fiche DIDIERLAURENT Sylvie, LE BRIS Sylvain, ALLARD Ginette, LAMARE Véronique, in : DORIS, 9/2/2014 : Actinia equina / schmidti (Linnaeus, 1758) / Monteiro, Sole-Cava & Thorpe, 1997 (adresse : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=127)